vendredi 15 novembre 2013

RUE FREUD, paru aux éditions "Hermann psychanalyse"

     


La rencontre de la rue Sigmund Freud et les pérégrinations psychiques auxquelles elle m’a conduite est proposée dans ce livre comme ouverture à une dynamique d'écriture psychanalytique, telle que je la rêve et telle que je la cherche. 
Cela commence par le récit d'une simple promenade parisienne entre la Porte des Lilas et la cité de la musique et des sciences de la Villette, sous le signe de noms aux résonances singulières, "Les Archives", "le cimetière du Père-Lachaise". 

Ces noms renvoient aux traces du passé, à l'histoire et à la place des morts; ils invitent à un regard en arrière, comme peut le faire une psychanalyse.  

 C'est le récit d'une marche qui réinvente les lieux à travers le corps qui se déplace, perçoit, éprouve et qui fait résonner la mémoire du marcheur et son expérience.

 C'est le récit d'une promenade muée en une aventure psychique provoquant émotions et troubles de vision et engendrant une curiosité quasi frénétique, non pas seulement intellectuelle, mais bien plutôt de l'ordre de la pulsion, cette pulsion épistémologique dont a parlé Freud. 

Oui, un psychanalyste peut penser, élaborer, interpréter également à partir de son corps, de son émotion, de ses troubles psychiques et les relier à son bagage théorique ...


4 commentaires:

  1. Chère Claude, j'ai terminé la lecture de "Rue Freud", belle réflexion sur l'écriture littéraire et l'écriture psychanalytique (que je porte rarement dans mon cœur). Je ne suis pas forcément d'accord sur la psychanalyse comme miroir, car je suis terriblement attaché à la temporalité (défaut tenace chez moi) que je n'arrive pas à penser avec l'idée de retournement. C'est, bien sûr, trop vite dit. Mais, je suis étonné d'avoir su "naviguer" sur un "blog" et je te remercie de m'en avoir donné l'occasion.
    Bien à toi,
    François Lévy

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    1. La psychanalyse comme miroir? Je ne crois pas avoir utilisé cette formule, elle me surprend ici.

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  2. A propos du livre de Claude de la Genardiere :"Rue Freud", on pourrait reprendre la formule "C'est ici un livre de bonne foi, lecteur". L'auteur explore dans un parcours singulier et savoureux les territoires de la mémoire et de l'histoire. Autrefois / Aujourd'hui, réactivé par sa rencontre avec les analysants. Elle pose plusieurs interrogations difficiles: Avec quoi est-on analyste?
    Elle poursuit avec la question de la temporalité psychique, qui dans sa forme rétroactive et réflexive est peut-être avec l'hypothèse de l'inconscient - qui lui ignore le temps - la grande découverte freudienne.
    On vous laissera découvrir l'oeuvre en ajoutant simplement, que comme la cure psychanalytique, c'est un voyage qui vaut le détour ...

    Benoîte MICHEL

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    1. J'aime bien cette formulation de la temporalité psychique "dans sa forme rétroactive et réflexive". Elle me semble convenir à ce que j'ai exploré mieux plutôt que celle de "la psychanalyse comme miroir" du commentaire précédent.

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